Qui nous sommes
Après avoir vécu et travaillé 15 ans à Paris, Séverine Mathieu part vers Marseille, ville portuaire, l’embouchure de l’autoroute. Elle y présente son dernier film « Filles de nos mères ». Les projections, suivies de débats, donnent naissance au film d’après, « L’écume des mères ». Avec d’autres réalisateurs, elle crée dis-FORMES, maison de production de films et d’ateliers de réalisation cinématographique en milieu psychiatrique et dans des centres sociaux. Cette ville inspire leur imaginaire. Leur désir est d’entrer en contact, via le cinéma, avec la réalité de cette ville et, ce faisant, de contribuer à son maillage social.
À partir de leurs expériences respectives, ces réalisateurs explorent la part de fiction dans le réel, la place du récit dans le personnage documentaire et le pouvoir de l’improvisation pour la faire émerger. Ils creusent une problématique -esthétique, politique- sur le statut du personnage: jusqu’où et comment associer les personnes filmées au processus créatif ? Question qui rebondit de créations partagées en réalisations personnelles. Pour être plus mobiles, sur les films des autres et dans les ateliers, ils apprennent à faire l’image le montage. Pour gagner en force, dis-FORMES construit un lien de travail étroit avec le documentariste Emmanuel Vigier. Ensemble, ces réalisateurs poursuivent et affinent le travail de création en psychiatrie.
Séverine Mathieu s’intéresse à la transformation urbaine et amoureuse. C’est le thème de son dernier film, intitulé « Seconde Ville » un film en marche qui circule entre performance et cinéma, sur une ligne de partage entre 2 quartiers en friction.