LA COLLINE DÉSENCHANTÉE

2024  – 25 min

Film réalisé en création partagée avec des participant.e.s de la clinique Saint-Barnabé de Marseille, Daniela Lanzuisi et Jean Boiron-Lajous.

Synopsis : Suite à une panne de bus, un groupe de voyageurs se retrouve isolé sur une colline inconnue. Chacun.e cherche sa propre issue. Une communauté se dessine. Quels liens cet accident crée-t-il entre eux et elles?

DIFFUSION

30 septembre 2024 – Cinéma l’Alhambra (13016 Marseille)

16 décembre 2024 – Mon Café (13001 Marseille)

À venir :

6 mars 2025 – Videodrome2 (13006 Marseille)

Ce film est issu d’un atelier mené par les réalisateur.ices Daniela Lanzuisi et Jean Boiron-Lajous entre septembre 2023 et juin 2024, avec un groupe de participant.e.s de la clinique Saint-Barnabé de Marseille.

Les différentes phases de travail (la conception, la réalisation et le montage) ont été organisées collectivement, dans un constant dialogue entre les réalisateur.ices et les participant.es.

Les réalisateur.ices ont initié l’atelier avec une idée :
Une panne de transport laisse un groupe de personnes au bord de la route dans un paysage étrange et désertique surplombant une ville. Pendant des heures, en attendant qu’une solution soit trouvée, les individualités se dessinent à travers les différentes possibilités : aller vers la mer, vers la ville, ou au contraire vers le sommet de la montagne désertique ? Partir seul.e ou ensemble ? De petits actes laissent entrevoir les vies de chacun.e. Cette situation de départ amène une forme de microcosme (enfermant et rassurant à la fois) à partir duquel émergent des singularités.

Dans la phase d’écriture collective, chacun.e, seul.e ou par petits groupes, imagine une scène à partir de la situation donnée puis aide à la mettre en scène et à la jouer en choisissant un décor.

Le temps qui passe, le dilemme, la tentation du connu ou de l’inconnu, la question du choix personnel et du respect du choix des autres… : ces thématiques semblent résonner avec les difficultés rencontrées par les participant.es.

L’écriture du film se nourrit de récits personnels des participant.es, avec une dimension fictionnelle qui permet la mise à distance du vécu pour écrire et jouer ensemble une histoire qui transcende l’individu.